Texte d’amour triste qui va vous toucher

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Que puis-je faire ? Que puis-je dire ? Il me semble ne plus pouvoir bouger. Il me semble ne plus pouvoir parler. Ne me reste plus que mes souvenirs… les vestiges d’un amour perdu à jamais.

La tête bourdonnante, je tente de percer les ténèbres. Mais je ne vois toujours rien à l’horizon. Mon esprit s’embrume, le manque de toi se fait sentir. Une petite voix dans ma tête me chuchote qu’en attendant assez longtemps, je finirais par voir se détacher sur le fond de la nuit ta silhouette tant aimée.

Mais l’horizon reste brumeux et tu n’apparais pas. Peut-être suis-je incapable de regarder la vérité en face ? Les souvenirs affluent et me laissent pantelant de tristesse. Les larmes jaillissent, je ne contrôle plus rien. Le chagrin m’épuise et je finis par m’endormir au moment même où les premières lueurs de l’aube éclaircissent déjà le ciel.

Voilà à quoi ressemblent mes nuits depuis que tu n’es plus là…

Des vagues de chagrin me submergent et je sombre un peu plus à chaque fois dans une mer assombrie par le crépuscule. Cette lueur qui brillait dans ton regard, les traits de ton visage, ce sourire qui me faisait chavirer ont disparu de ma vie sans crier gare, sans que j’ai le temps de te dire au revoir. Ne parviendrais-je jamais à dépasser ma souffrance et à t’oublier, toi la femme que j’aimais ? J’ai beau occuper mes journées de mille façons pour endormir ma peine, mes nuits te rappellent à moi et me plongent dans le plus grand désarroi.

Mon cœur a quelques défaillances, je l’entends bien souvent qui vient cogner contre ma poitrine comme s’il cherchait à en sortir. La douleur me fait l’effet d’une tempête engloutissant le peu de raison qu’il me reste.

J’ai conscience que la folie me guette. Je voudrais tant pouvoir te rejoindre par la pensée, toi que j’ai aimé, toi que j’ai perdu. C’est une idée merveilleuse que de pouvoir au moins se souvenir. Du moins, en théorie… Parce qu’en pratique, la souffrance est telle que se replonger dans un passé qui ne reviendra jamais plus fait plus de mal que de bien.

Je rêve de pouvoir me reposer la nuit. Je rêve d’une obscurité qui me permettrait d’échapper au regard des autres. Mais ce ne sont que des rêves, hélas !

Mon bel oiseau d’or s’est envolé. Comment t’oublier ? Je brûle de t’embrasser, de goûter à nouveau le parfum de tes lèvres frôlées par la rosée, de presser mon corps contre le tien, de t’aimer pour l’éternité. Dans mon sommeil, je t’appelle. Je rêve que tu m’entraînes dans ton palais au fond des eaux, et que tu m’y gardes, m’arrachant à ce vertige qui me rend malade depuis que tu n’es plus là. L’orage gronde en moi et je me sens incapable de continuer ma vie sans t’avoir à mes côtés.

Si seulement tu ne m’avais pas quitté pour un ailleurs incertain. Si seulement tu n’étais pas sortie ce matin-là. Si seulement on avait eu plus de temps. Nous serions aujourd’hui, main dans la main, à se créer des souvenirs plus heureux, des projets plein la tête, des étoiles dans les yeux. Malheureusement, ce temps ne sera jamais. Il n’existe que dans la brume de mon esprit, dans le brouillard du reste de ma vie.

Toutes les nuits, je lève les yeux vers le ciel et je me souviens que rien ne sera jamais plus pareil. Je ferme les yeux pour ne plus voir les étoiles se moquer de mes blessures. Je me sens misérable, si petit, si insignifiant au regard du monde. Toi seule savait me faire sentir exister en tant qu’homme. Toi seule connaissait mes faiblesses et savait les magnifier.

Et puis, tu es partie et tu as tout emporté. Désormais, je ne sais plus qui je suis, je ne sais plus où je vais. Je ne suis plus qu’une coquille vide échouée sur une plage déserte à marée basse. Il me semble que tout mon être s’étiole et ne m’appartient déjà plus. J’aimerais pouvoir te dire tout l’amour que j’ai pour toi. J’aimerais pouvoir t’embrasser à te couper le souffle. J’aimerais pouvoir t’étreindre jusqu’à ce que le sol vacille sous tes pieds. Mais plus rien n’est possible. Mes bras se referment sur une ombre à peine visible. Mes lèvres se heurtent à la froideur de la nuit. Je voudrais tant être troublé dans ma solitude. Je voudrais tant me perdre encore dans la douceur de mon bel oiseau d’or.

Mais le jour se lève et me dérobe à la nuit. Il est temps pour moi de fermer mon esprit, de me protéger de cette douleur qui telle une vrille me transperce le corps. Au soleil couchant, mon âme se fissure. A l’aube, il faut recoller les morceaux. C’est un combat permanent, un cercle sans fin, une voie sans issue. Et viendra le jour où je n’aurais plus la force de panser mes blessures qui à force de saigner me rendent exsangue.

Je t’aime tellement fort, mon bel oiseau d’or, que la vie me paraît être la mort. Mes mots sont funèbres, j’en ai bien conscience. J’espère seulement avoir le courage de vivre ma vie loin de toi. Après tout, comment un amour tel que le nôtre ne pourrait-il pas défier l’éternité ?